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La veille c'est déjà demain
21 mars 2015

Le festival South By Southwest ouvre de nouveaux horizons

Avec 33000 visiteurs en 2014, le festival South by Southwest ou SXSW qui a débuté vendredi à Austin (Texas) est devenu l'un des plus importants rassemblements consacrés aux nouvelles technologies. 

Parvenir à rassembler régulièrement les mêmes acteurs pendant 12 ans pour donner une image la plus fidèle possible de l’enfance, c’est on le sait le pari réussi deBoyhood. Un exploit pour le réalisateur Richard Linklater certes, mais pas seulement.

Comment faire, par exemple, lorsqu’une scène mise en boîte au début du tournage montre à l’écran un logo sur lequel on vous refuse les droits dix ans plus tard, sachant que cette séquence ne peut être tournée de nouveau ? Comment maintenir une continuité dans le processus quand les technologies de tournage et de montage ont drastiquement changé d’une décennie à l’autre ? Choix de la musique, problèmes légaux à retardement, évolutions techniques mal anticipées… quelques-uns des artisans de l’ombre qui ont permis au film de voir le jour ont donné un aperçu du défi gigantesque, et du cauchemar parfois, qu’a représenté le montage de Boyhood.

Il dirige la section la plus secrète de l'une des plus grandes entreprises du monde. On dit qu'il travaille sur des ascenseurs spatiaux ou la téléportation. On lui doit déjà les lunettes connectées Google Glass, les voitures qui se conduisent toutes seules ou encore les ballons stratosphériques pour connecter à Internet les zones les plus reculées du globe. Astro Teller, le patron de GoogleX, a présenté les activités de ce laboratoire lors d'une conférence parmi les plus attendues du festival.

 

M. Teller a reconnu des erreurs au sujet des Google Glass, un projet qui n’a pas eu le succès escompté. Si commencer à distribuer un prototype assez rapidement était « une bonne idée », « on a trop attiré l'attention sur Google Glass, c’était une mauvaise idée » a-t-il expliqué.

 

Le patron de ce laboratoire qui alimente bien des fantasmes n’a fait aucune nouvelle annonce. Il a tout de même consacré une bonne partie de sa présentation à la voiture autonome, le grand projet de Google.

 

« Nos voitures parcourent 1 600 kilomètres par jour, pour qu’elles soient confrontées à toutes les situations possibles. Par exemple, une de nos voitures roulait dans une banlieue de Mountain View. Soudain, une dame sur un fauteuil roulant chassant un canard traverse la route. La voiture s'est arrêtée. C'est le genre de problèmes qu'on ne pouvait anticiper en s'asseyant autour d'une table ! » explique-t-il sous les rires de la salle.

 

Astro Teller s’est aussi lancé dans une apologie de l’échec, une posture fréquente dans la Silicon Valley : « Plus vous travaillez longtemps sur un produit, moins vous avez envie d'entendre ce que les gens en pensent. » Pour lui, lorsqu’on travaille sur un projet, il faut le faire tester le plus tôt possible, condition sine qua non du succès :

 

« Nous avons fait plein d'erreurs. J'aimerais que GoogleX ne travaille pas seulement sur nos “moonshots”, j'aimerais que nous travaillions aussi sur les vôtres en vous aidant à avoir des échecs productifs. »

image: http://s1.lemde.fr/mmpub/edt/zip/20150318/173528/images/titre-astro.jpg

Il dirige la section la plus secrète de l'une des plus grandes entreprises du monde. On dit qu'il travaille sur des ascenseurs spatiaux ou la téléportation. On lui doit déjà les lunettes connectées Google Glass, les voitures qui se conduisent toutes seules ou encore les ballons stratosphériques pour connecter à Internet les zones les plus reculées du globe. Astro Teller, le patron de GoogleX, a présenté les activités de ce laboratoire lors d'une conférence parmi les plus attendues du festival.

M. Teller a reconnu des erreurs au sujet des Google Glass, un projet qui n’a pas eu le succès escompté. Si commencer à distribuer un prototype assez rapidement était « une bonne idée », « on a trop attiré l'attention sur Google Glass, c’était une mauvaise idée » a-t-il expliqué.

Le patron de ce laboratoire qui alimente bien des fantasmes n’a fait aucune nouvelle annonce. Il a tout de même consacré une bonne partie de sa présentation à la voiture autonome, le grand projet de Google.

« Nos voitures parcourent 1 600 kilomètres par jour, pour qu’elles soient confrontées à toutes les situations possibles. Par exemple, une de nos voitures roulait dans une banlieue de Mountain View. Soudain, une dame sur un fauteuil roulant chassant un canard traverse la route. La voiture s'est arrêtée. C'est le genre de problèmes qu'on ne pouvait anticiper en s'asseyant autour d'une table ! » explique-t-il sous les rires de la salle.

Astro Teller s’est aussi lancé dans une apologie de l’échec, une posture fréquente dans la Silicon Valley : « Plus vous travaillez longtemps sur un produit, moins vous avez envie d'entendre ce que les gens en pensent. » Pour lui, lorsqu’on travaille sur un projet, il faut le faire tester le plus tôt possible, condition sine qua non du succès :

« Nous avons fait plein d'erreurs. J'aimerais que GoogleX ne travaille pas seulement sur nos “moonshots”, j'aimerais que nous travaillions aussi sur les vôtres en vous aidant à avoir des échecs productifs. »

. Peu d’autres délégations en rassemblent autant : sur le stand coréen « Geeks of Gangnam », quelques travées plus loin, ne présente que cinq entreprises. Du coup les jeunes sociétés françaises se partagent l'espace à tour de rôle (la moitié le matin, la moitié l'après-midi) sur les tables mises à disposition.

 

La programmation est éclectique, avec des produits majoritairement destinés au grand public. Sept d'entre eux sont des produits musicaux (de loisir, d'apprentissage ou de création), et les autres couvrent une palette assez large, allant de la création narrative à la vidéo interactive, en passant par l'impression 3D.

 

Pour la deuxième année consécutive, la France a embarqué une délégation au Texas pour le SXSW. Portées par la French Tech, une initiative de l'Etat en direction des start-up françaises, 15 jeunes entreprises ont fait le voyage pour Austin et posé leurs ordinateurs sur le stand du Trade Show où elles présentent leurs projets au public. Quinze, c'est beaucoup. Peu d’autres délégations en rassemblent autant : sur le stand coréen « Geeks of Gangnam », quelques travées plus loin, ne présente que cinq entreprises. Du coup les jeunes sociétés françaises se partagent l'espace à tour de rôle (la moitié le matin, la moitié l'après-midi) sur les tables mises à disposition.

La programmation est éclectique, avec des produits majoritairement destinés au grand public. Sept d'entre eux sont des produits musicaux (de loisir, d'apprentissage ou de création), et les autres couvrent une palette assez large, allant de la création narrative à la vidéo interactive, en passant par l'impression 3D.


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